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Bien-être animal : Le Gouessant présente son modèle d’élevage alternatif

À l’occasion de la conférence sur le bien-être animal organisé par La Coopération agricole au Space, Stéphane Jamet, directeur de l’activité porc de la coopérative Le Gouessant, a détaillé leur démarche Physior, « précurseur de la 3e voie ». © Y. BOLOH

À l’occasion du Space 2022 à Rennes, Le Gouessant a présenté sa démarche Physior, nouveau modèle d’élevage alternatif, lors de la conférence organisée le 13 septembre par La Coopération agricole sur le bien-être animal.

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Le 13 septembre, La Coopération agricole organisait sa septième conférence au Space sur le bien-être animal, un sujet majeur pour les citoyens, qu’il s’agisse d’élevage, de transport des animaux, de leur mise à mort ou de l’étiquetage sur les produits finis. L’occasion de faire le point sur les évolutions réglementaires ainsi que sur les avancées concrètes, comme chez Le Gouessant.

Déjà trois bâtiments Physior

Stéphane Jamet, directeur de l’activité porc de la coopérative Le Gouessant, est ainsi venu témoigner sur leur démarche Physior en porc, « précurseur de la 3e voie ». Engagée depuis 2019, cette démarche s’est matérialisée dans la construction de deux bâtiments engraissement en 2020, puis un bâtiment pour tous les stades l’an dernier (truies gestantes, maternité, post-sevrage, engraissement).

La coopérative a construit, après plusieurs études des demandes des consommateurs et des visites dans plusieurs pays pour connaître leurs pratiques et leurs solutions, un partenariat pour la mise en marché de 2 000 porcs/semaine d’ici deux ans (30 000 places) dans ses nouveaux bâtiments labellisés Physior.

Une plus-value suffisante pour l’éleveur

« Il s’agit d’un concept d’élevage qui respecte le bien-être des animaux, dont l’organisation des bâtiments en plusieurs zones avec une séparation entre le couchage, l’alimentation, les déjections et l’accès à l’air libre et à la lumière naturelle », détaille le responsable.

Une moindre densité (1 m2 par porc) et l’enrichissement du milieu avec des matériaux manipulables (paille) sont aussi sur la liste ainsi que l’arrêt de la caudectomie (ablation de la queue). La plus-value pour l’éleveur, que Stéphane Jamet n’a pas souhaité dévoiler, semble toutefois suffisante puisque des éleveurs souhaitent investir.

Yanne Boloh

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